L’ombre des images
Le gouvernement craignait le pouvoir des images. Les films révélaient trop de vérités, trop d’histoires parallèles à la version officielle. Dans chaque plan subsistait une émotion libre, une mémoire collective incontrôlable. La pellicule devenait alors une arme silencieuse. En effaçant les films, le régime espérait effacer les rêves — mais l’image, elle, refusait de mourir.