Hatred

Hatred, jeu où le joueur incarne un tueur de masse, a été refusé par certaines plateformes et attira l’indignation : la provocation extrême contre la décence publique.

Fourni par : Wilem Lavoie

« Bannir une provocation, c’est reconnaître qu’elle vise une norme commune. »

Provocation et retrait

Lors de sa sortie, Hatred a été dénoncé pour son ton nihiliste et son gameplay centré sur le massacre gratuit. Plusieurs plateformes hésitèrent, certaines refuseront sa présence, d’autres l’accepteront avec restrictions. La discussion a porté sur la frontière entre liberté créative et responsabilité sociale : que faire d’un jeu qui semble célébrer le meurtre sans contexte critique ? La censure ici est moins judiciaire que morale : c’est le marché et les plateformes qui décidaient de la tolérance, approuvant une idée simple — il existe des limites que la distribution commerciale peut imposer.

Plateformes comme arbitres

L’affaire illustre un changement : si naguère c’étaient surtout les États qui censuraient, aujourd’hui les plateformes et distributeurs jouent le rôle d’arbitres moraux. Bannir Hatred ou le confiner à des canaux restreints montre que la société numérique se régule parfois elle-même. Mais la question demeure : est-ce la bonne méthode ? La réponse nécessite réflexion — l’interdiction commerciale empêche la diffusion de ce type d’expérience mais n’empêche pas l’idée de circuler. Là encore, la réaction prouve qu’il y a des sujets que le marché préfère ne pas porter.

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